LA LUNE ET LA TORTUE

La lune et la tortue... Aussi differentes que le jour et la nuit, que la France et le Japon...

29 avril 2006

Jardin Hama Rikyuen

Aujourd'hui commence la "golden week", au Japon : quatre jours fériés qui s'enchaînent et donnent en réalité une semaine de vacances pour pratiquement tous les Japonais. Mon université est fermée et je suis en vacances. Je n'ai pas trop envie d'écrire ce soir, j'ai envie de ne rien faire, de me coller devant mon ordinateur et regarder un dvd en mangeant du chocolat. Je suis sûre que cela vous est déjà arrivé, alors bon, ne vous plaignez pas si je fais court.

Hier soir, j'avais regardé la météo. Ces temps-ci, le temps est un peu fou au Japon et on a le droit à tout : pluie battante ou petit crachin, orage, grand soleil, nuage, temps très chaud et humide... Aujourd'hui, il ne devait y avoir que des nuages. J'ai décidé de ne pas prendre mon imper car je finis toujours par crever de chaud dans ces cas-là (nuageux sans pluie = temps très lourd). Evidemment, à peine avais-je sorti un pied de la station Shiodome, dans le centre de Tokyo qu'il s'est mis à pleuvoir des cordes jusqu'à la fin de l'après-midi. J'avais fait une heure de voyage, je n'allais pas rebrousser chemin pour si peu, quand même (surtout vu le prix des transports en commun de Tôkyô). Comme dirait mon père "on n'est pas en sucre" et mon Slunicko: "je suis pas au sucre".
Aujourd'hui, c'était le "midori no hi" (緑の日) : "midori" veut dire "vert" et "hi" signifie "jour". Par midori, on entend la nature. Le 29 avril était le jour d'anniversaire de l'empereur Showa, décédé en 1989. Après sa mort, le 29 avril devint un jour férié consacré à l'environnement et à la nature, l'empereur adorant les plantes et les arbres. C'est la raison pour laquelle ce jour là, les parcs sont ouverts gratuitement. Pourtant, avec le temps qu'il faisait, il n'y avait pas foule...
Me voici donc au jardin Hama, sous une flotte dingue, sans imper, sans parapluie (pas pratique pour prendre des photos) avec mon pull à trous-trous et les cheveux trempés. Qu'est-ce que je ne ferais pas pour vous quand même ;)
Dans mon guide, le jardin est appelé "Hama Detached Palace Garden". En japonais, c'est "Hama rikyuen" (浜離宮園) : Jardin de la villa impériale Hama. Le jardin est très vaste: 25 hectares ! Il fut créé en 1654, lieu de villégiature pour la famille du shogun (entre nous, est-ce qu'ils n'étaient pas toujours en vacances ces gens-là ?!?). Malheureusement, le jardin et ses bâtiments furent entièrement détruits dans un incendie causé par un bombardement en 1944. Il fut fidèlement reconstruit après la guerre.
Je n'ai pas tout vu, cela va sans dire : j'ai préféré restée abritée sous les feuillages, mais je reviendrai sûrement. Je me suis promenée autour des deux étangs qui se trouvent en haut de la carte (je ne peux pas dire au nord, parce que vous avez vu où se trouvent le nord sur les plans japonais ?!?)
Erable japonais et lanterne de pierre (en ce moment, j'essaye de faire des photos floues/nettes. Si quelqu'un a des conseils à me donner)

On chassait très souvent le canard dans cet étang (celui de droite sur la carte) entre 1778 et 1944. L'étang est entièrement entouré de végétation. Bon, je n'y connais rien à la chasse aux canards, hein, mais j'imagine que c'est pour pouvoir se planquer et leur balancer une flèche sans qu'ils ne se rendent compte de rien, les pauvres...

D'ailleurs, un peu plus loin, on trouve une stèle pour honorer la mémoire de tous les canards tués. Elle fut placée ici à la demande d'un fauconnier : Yoshiro Tobe, qui appartenait à la Maison Impériale.


Je vous ai dit qu'il pleuvait fort !

Le deuxième étang est traversé par une passerelle de bois. Les promeneurs passent sous une treille de glycines. Malheureusement, ce jour-là, il n'y en avait pas beaucoup. Moi je m'en fiche, hein, de toute façon j'aime pas ces fleurs.

Le jardin se trouve dans le quartier des médias de Shiodome, entouré d'immenses gratte-ciels.

Voici le pavillon de thé Nakajima, fidèlement reconstruit après sa destruction durant la guerre. Pour 500 yens (3,50 euros), on peut assister à la cérémonie du thé et déguster des pâtisseries (souvent très fâdes d'ailleurs) C'est charmant, non ? Le cadre est vraiment magnifique, vous ne trouvez pas ? Et bien regardez cette photo :

Mais c'est vrai qu'au fur et à mesure de la promenade, on oublie les gratte-ciels et on se concentre uniquement sur les décors magnifiques que le jardin offre à nos yeux.


Je trouve tout de même un avantage à la pluie : pouvoir vous présenter les anciennes goutières japonaise. Il s'agit d'espèce de petites coupes de métal percées en leur fond et reliées les unes aux autres par une longue chaîne. Elles sont fixées au coin des toits.

L'eau s'écoule le long de la chaîne, on la voit passer à travers chaque petite coupe pour finalement retomber dans un bassin de pierre. C'est bien plus joli que les vieilles goutières françaises...

Tout ça sous l'oeil d'un des gros chats qui peuplent le jardin, bien à l'abri sur un banc du "coin fumeurs".

Une dernière photo avant de s'en aller... Evidemment, il s'est arrêté de pleuvoir deux minutes après que je sois partie.

Note 1: Lorsque je poste beaucoup de photos comme dans les billets précédents, vous préférez que je les place au sein du billet ou bien que je crée un album photo, ou bien les deux ? Donnez-moi votre avis.

Note 2 : J'ignore pourquoi, mais aujourd'hui, blogger refuse d'afficher les sauts de ligne. Je suis désolée de la gêne occasionnée.

27 avril 2006

Le sanctuaire Yasukuni (1)

Le week end dernier, pour m'aérer un peu les idées après avoir étudié toute la semaine, j'ai décidé de me rendre dans le centre de Tôkyô pour visiter le sanctuaire Yasukuni et le jardin Koishikawa Korakuen. Je vous mets une carte, je ne pense pas que cela se voit très bien, mais j'ai mis une grosse croix rouge pour vous montrer un peu où cela se trouve :
Sans le savoir, vous avez peut-être déjà entendu parler du sanctuaire Yasukuni si vous lisez les articles concernant le Japon dans les journaux français. Vous allez comprendre pourquoi tout à l'heure. Tout d'abord, je vous fais un petit cours d'histoire comme d'habitude:

Le sanctuaire Tōkyō Shōkonsha fut construit en 1869 durant l'ère Meiji afin d'honorer les morts de la guerre civile de Boshin qui périrent pour la Nation. 3500 hommes furent sanctifiés et leurs cendres placées dans le sanctuaire afin d'y être honorées. Par la suite, on ajouta également les cendres de victimes de conflits précédents. C'est en 1879 que le sanctuaire prit le nom de sanctuaire de Yasukuni (靖 = yasu = paisible; 國 = kuni = pays) que l'on traduit par "sanctuaire du pays apaisé".

Aujourd'hui, se trouvent les cendres de 2 466 532 Japonais morts dans les différents conflits depuis l'ère Meiji. On trouve également les cendres de Taïwanais et de Coréens, territoires annexés par le Japon (en 1895 pour Taïwan et 1910 pour la Corée jusqu'en 1945) . La plupart des personnes déifiées sont mortes durant la Seconde Guerre Mondiale (2 133 915 personnes). La plupart d'entre-elles étaient militaires mais l'on trouve également les cendres de civils, hommes, femmes et même enfants : infirmières envoyées sur le front, victimes des bombardements ou bien des torpillages de navires, enfants tués dans les usines dans lesquelles ils participaient à l'effort de guerre...

Il faut préciser que jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale, les cendres des victimes de guerres étaient placés d'office dans le sanctuaire, sans l'accord de leur famille !!! (Sympa pour les bouddhistes)

C'est en 1978 que le sanctuaire Yasukuni a commencé à faire parler de lui à l'étranger : cette année là, les cendres de quatorze personnes condamnées à mort lors des procès de Tôkyô (équivalent du procès de Nuremberg en Allemagne) puis exécutées y ont été placées . Certaines d'entre-elles étaient des criminels de guerre de classe A, autrement dit, de hauts officiers militaires ayant planifié, préparé et dirigé l'agression, l'invasion et la colonisation/annexion de Taïwan (1895), de la Corée (1910), de la Mandchourie (1931) et de la Chine du nord (1937). Vous pouvez imaginer l'indignation de ces pays lorsque ceux-là même qui avaient organisé leurs chutes étaient désormais considérés comme des "Dieux".

L'empereur Hirohito s'est rendu plusieurs fois au sanctuaire Yasukuni jusqu'à ce que les cendres des criminels de guerre y soient placées. Plusieurs Premiers Ministres japonais (dont Junichiro Koizumi, l'actuel premier ministre), en revanche, se sont rendus et se rendent toujours régulièrement au sanctuaire. Les gouvernements chinois et coréen crient au scandale, et à vrai dire, je les comprends assez. Imaginez le scandale en Europe si Angela Merkel se rendait sur la tombe des ministres de Hitler (je sais, ils n'ont pas de tombe, mais on peut faire comme si).

Il existe de nombreuses tensions entre le Japon et ses voisines : la Chine et la Corée. Je ne veux prendre part pour aucun des pays impliqués dans ce "conflit" actuel, mais il est clair que je n'approuve absolument pas l'attitude du Japon en ce qui concerne la Seconde Guerre Mondiale et ses suites. Aujourd'hui encore, certains manuels d'histoire destinés aux collégiens nient les exactions commises par l'armée japonaise dans les territoires conquis. Comment les relations Corée-Chine-Japon peuvent-elles s'apaiser tant que le Japon affiche clairement sa position quant au passé, minimisant les crimes de guerre, agissant sans aucun regret sincère malgré les excuses présentées à ses anciens territoires. Ce qu'attendent réellement les deux anciennes colonies, c'est sans doute une indemnisation pour les nombreuses victimes des soldats japonais, comme ces 200 000 "femmes de réconfort", principalement de jeunes coréennes, utilisées comme esclaves sexuelles par les soldats ennemis durant toute la durée de l'occupation.

Il est vrai que les Premiers Ministres Japonais ont affirmé s'être rendu au temple Yasukuni pour des raisons personnelles et non pour honorer les criminels de guerre. Cependant, la justice japonaise a décidé de rendre inconstitutionnelles les visites officielles de Ministres au sanctuaire Yasukuni. La question est donc de savoir si un Ministre peut se rendre à un endroit aussi controversé sans que sa visite ne soit qualifiée d'officielle. Cette question fait d'ailleurs l'objet d'un vif débat depuis la fin des années 1970.

Le sanctuaire Yasukuni gère également un musée. J'ai juste visité le hall et la boutique de souvenir pour prendre quelques photos, mais d'après wikipédia, le musée affiche un ton clairement révisionniste:

"on y nie le massacre de Nankin, l'expansion japonaise en Asie et dans le Pacifique est présentée comme une volonté de constitution d'une zone de prospérité asiatique contre l'impérialisme occidental." D'ailleurs, en japonais, on ne parle pas de "massacre de Nankin" mais "d'incident de Nankin"...

Aucun pays n'est parfait, n'est-ce pas ?

Pour vous montrer comme rien n'est simple, je vous conseille de lire cet article.

(Note: si Junichiro Koizumi se balade sur ce blog, qu'il ait l'amabilité de ne pas m'expulser du pays. Merci d'avance)

26 avril 2006

Le sanctuaire Yasukuni (2)

Bon, je reviens à mes mammouths... Après être passée sous un immense torii en béton ou en métal, pas très beau à vrai dire, il faudrait revoir la déco, les enfants...

... il faut longer une longue allée bordée d'immenses lanternes de pierre appelées "ishidôrô" :

Comme d'habitude, les enfants japonais sont super mignons. Je songe d'ailleurs à en kidnapper un (mais non, Koizumi-san, je plaisante !)

Ensuite, on tombe en plein sur la statue de lui, là, en bas. Waouh, avec le soleil dans le dos, le contre-jour, on sent tout de suite que c'est un héros (sauf quand un gros pigeon vient se poser sur sa tête: tout de suite, ça gâche un peu l'ambiance, merci Monsieur Pigeon). D'ailleurs, il se la joue un peu "le dernier samouraï" celui-là...



Il s'agit de Omura Masujiro (1824-1869), un général qui dirigea l'armée de l'empereur lors de la guerre de Boshin (si vous avez un peu de mémoire, c'est la guerre après laquelle le sanctuaire a été construit. Enfin bon, je ne vous jette pas la pierre, Pierre, parce que si j'étais à votre place, je ne m'en serais pas souvenu du tout).

Le long du côté gauche de l'allée qui mène au sanctuaire, il y a une brocante. On trouve un peu les mêmes trucs que dans les brocantes en France. Si si, je vous assure, j'adore chiner le dimanche matin...

Des trucs très utiles, genre des visages de poupées (je trouve ça super flippant, je sais pas pour vous, mais les poupées ça me fait peur... Peut-être à cause de Chukky, film que je n'ai jamais vu, rien que l'affiche du film "le fils de Chucky" dans le métro l'année dernière me donnait envie de vomir)

Il y a lui aussi, mais il est pas à vendre ... J'ai cru qu'il allait me tuer quand je l'ai pris en photo, mais en fait non, il était sympa. Il joue du shamisen, un instrument à trois cordes japonais. Pour faire vibrer les cordes, il utilise une espèce de spatule en bois.

Après la brocante et les habituelles échoppes de poulpe grillé, on repasse sous un torii et on arrive à la porte qui donne accès à l'enceinte du sanctuaire. Ca m'a un peu choqué les drapeaux: je n'ai jamais vu de drapeau sur une église en France et puis ici aussi, l'Eglise et l'Etat sont séparés. Mais c'est vrai que le sanctuaire Yakusuni est un lieu où on affiche son patriotisme.



Quand on pénètre dans l'enceinte, la première chose que l'on voit, se sont de nombreuses plantes en pots sur un présentoir. Je pensais qu'elles représentaient les défunts. Je suis poétique, uh uh uh. En fait, il s'agit tout simplement d'un marché aux plantes.

Heureusement, il y avait tout de même du spectacle puisque ce jour-là, avait lieu une représentation de danses. Je vous rappelle que certains sanctuaires possèdent leur propre scène. Musique traditionnelle ou musique populaire au choix...

Et voici le sanctuaire lui-même:


Ce jour-là, il n'y avait pas beaucoup de monde mais le 15 août, par exemple, date anniversaire de la défaite du Japon lors de la seconde guerre mondiale, le sanctuaire est bondé.

Juste en face se trouve la petite boutique dans laquelle on vend amulettes, porte-bonheurs et tablettes votives, et pour une fois, on m'a laissée les prendre en photo ! (le scoop !!!)

Au dessus de l'étalage, sont toujours présentées les différentes amulettes avec leur fonction et leur prix. Le bonheur n'est pas donné, s'pas?

Voici des porte-bonheurs à l'intérieur desquels se trouvent des fleurs de cerisier séchées.

Les tablettes votives prêtes à l'emploi.


Et voici des "omamori" typiques, de petites amulettes à l'intérieur desquelles se trouve une incantation. Le commerce du bonheur est florissant au Japon.

Je me dirige ensuite vers le musée devant lequel on trouve pleins de statues rendant hommage à différents groupes ayant souffert de la guerre:

Les chevaux de guerre morts au combat :

Juste en face : pour les mères/femmes qui ont perdu leur mari au combat:


"va dans ta cuisine et occupe-toi des gosses", c'est ça qu'ils auraient du écrire sur le socle.

On peut entrer dans le hall du musée sans payer pour admirer un avion, une vieille locomotive, et des canons ou un truc comme ça: un truc pour tuer les gens, quoi, et puis surtout, pour acheter des souvenirs dans la boutique. Ce sont des souvenirs assez guerriers et patriotiques:

Sous-verres et mugs assortis,


T-shirts, calots et casquettes...

Bandeaux et autocollants


Gâteaux patriotiques, drapeaux ...

Heureusement qu'il y a des colombes blanches dehors pour nous rappeler que le sanctuaire Yasukuni est sensé être consacré à la paix retrouvée...

24 avril 2006

Mains


Mains du bouddha Botokesan Nadi, temple Senso-ji, Asakusa, Tôkyô.

Le mardi c'est ma grosse journée donc je ne poste qu'une photo.

Okoshi

Oh la la, j'ai fait plein de trucs ce week end alors j'ai plein de choses à vous raconter. Je vais commencer par dimanche parce que j'aime bien être illogique.

Dans le cadre d'un atelier sur la communication à l'université, un groupe de trois étudiantes doit passer trois heures avec moi durant le week end (pas tous les week ends, hein) et organiser des activités. Je dois ensuite écrire un rapport pour les professeurs (en anglais siouplait, ça va me faire du bien, avec tout ce japonais, mon niveau d'anglais baisse de façon incroyable !), le but étant de communiquer un maximum.

Hier, j'avais donc rendez-vous à Asakusa (et oui, encore, j'ai l'impression d'y aller chaque semaine) avec Rie, Ayaka et Yuki. Elles avaient pris rendez-vous dans une boutique de biscuits traditionnels pour un cours de cuisine. Nous devions apprendre à préparer des okoshi. Je ne peux pas trop vous parler de ces biscuits. Nous avons eu une projection sur leur fabrication industrielle mais il y avait plein de termes techniques, je n'ai pas trop compris. Après le petit film, un petit grand-père nous conduit dans l'atelier: table en inox, plaques chauffantes individuelles, ingrédients... Tout est prêt pour nous. Il nous fait une démonstration puis ce sera notre tour.


Dans une casserole, du sirop que l'on fait chauffer environ 30 secondes après y avoir ajouté une cuillère de sucre et une noisette de beurre. Ensuite, on baisse le feu et on ajoute des cacahuètes (ingrédient éminemment japonais) puis on chauffe jusqu'à ce que cela devienne collant.


Après avoir encore baissé le feu, on ajoute des espèces de grains de riz soufflés. En fait, ça n'est pas du tout ça, on a vu leur processus de fabrication sur le film, mais ça a le même goût. Peut-être que vous pourrez essayer de faire la recette comme ça...

On touille bien, et quand ça forme un gros paquet compacte, on le verse dans un moule rectangulaire. Il faut ensuite tout aplatir avec les doigts, aïe aïe aïe, c'est chaud !!!

Ensuite, avec une plaque de métal sur laquelle est fixées des lames, on appuie sur la pâte pour découper des barres, la pâte durcissant en refroidissant. On recoupe dans l'autre sens: on obtient des cubes.

On détache les cubes les uns des autres: c'est prêt ! Il ne reste plus qu'à les placer dans une boîte de métal puis en offrir à ses amis. On peut aussi en faire au chocolat et moi j'ai envie d'essayer au caramel. Pour le prix (2000 yens = environ 13 euros) , on reçoit également un autocollant (ouais !!!) mais surtout, tout ce qu'il faut pour refaire des okoshis chez soi: les petits grains, une casserole et une cuillère (au cas où on en n'aurait pas), du sucre, des cacahuètes...

Une expérience très sympa. La prochaine fois, les filles veulent aller dans un atelier où l'on fabrique soi-même une cloche.

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