LA LUNE ET LA TORTUE

La lune et la tortue... Aussi differentes que le jour et la nuit, que la France et le Japon...

26 juillet 2006

Oh non

Ami lecteur, j'ai le grand regret de t'annoncer que mon ordinateur chéri a totalement rendu l'âme. Pas moyen de le réparer avant de rentrer en France (dans deux semaines quoi) à moins que tu ne me confirmes que le balancez par la fenêtre comme j'en a furieusement envie pourrait arranger les choses. Si je ne visite plus ton blog, si je poste moi souvent, c'est parce que je n'ai accès à l'internet qu'à partir de l'université où malheureusement, je n'ai pas beaucoup de temps libre. Mais ne t'inquiète pas car j'ai des trucs à te raconter alors je vais pas laisser tomber mon bloug comme ça, du jour au lendemain. La semaine prochaine: voyage à Takayama, une petite ville charmante qui a conservé des maisons datant de l'époque Edo, petit séjour à Inuyama pour voir la pêche au cormoran (mon rêve!) et enfin, une journée à Nara ou repose la plus grande statue de bouddha au Japon. Et puis je suis en train de te préparer un album photo que tu es pas près de l'oublier, c'est moi qui te le dis.

Petites nouvelles pour rassurer ma famille: la Corée du Nord balance des bombes au-dessus du Japon et si on veut les empêcher, ils nous attaquent ces singlés. Il y a pas mal de tremblements de terre dans le coin ces temps-ci. Et puis ça fait 10 jours qu'il pleut à verse: coulées de boue, rivières déchaînées, innondations font s'écrouler les maisons et emportent tout sur leur passage, même les Japonais . A part ça, tout va bien.

24 juillet 2006

Hiroshima

Marcher dans la ville en se disant que des femmes, des hommes, des enfants sont forcément morts en ce même endroit il y a 61 ans. Regarder les troncs des arbres qui portent encore aujourd'hui les cicatrices du passé. Se réveiller en pleine nuit pour échapper aux cauchemars qui suivent forcément une telle visite et se dire que pour eux, se réveiller n'était pas une option. Avoir le coeur au bord des lèvres en songeant à ces corps transformés, mutilés, à ces aberrations, à ces mutations qui leur rappellaient chaque jour ce qu'ils étaient et ce qu'ils avaient vécu. Être au bord des larmes a chaque instant. Regarder les touristes chinois souriant se faire prendre en photo devant le dôme fantômatique. Penser a ces enfants meurtris, le corps entièrement brûlé, méconnaissables, la peau pendant en lambeaux sanglants, que leurs parents ne reconnaissaient que grâce au son de leur voix. Penser à la souffrance de ceux qui ne sont pas morts tout de suite. Imaginer ces voix suppliantes, implorantes qui s'élevèrent des ruines de la ville: "je vous en prie, j'ai trop mal, tuez moi, tuez moi s'il vous plaît". Faire comme si tout allait bien alors qu'à l'intérieur, c est une véritable tempête qui se lève. Se demander comment le pilote d'Enola Gay a pu n'éprouver aucun regret concernant son geste. Chercher a comprendre ce qui est incompréhensible. Sourire aux gens que l'on connaît, répondre à leurs questions, comme un robot, s'extasier sur son petit voyage et avoir envie de hurler en réalité. Regarder sur les photos en noir et blanc les visages de ceux qui sont morts: visages de lycénnes, de personnes âgées, de bébés, de jeunes parents, d'enfants minuscules, si fragiles, qui ignorent encore que leur vie s'achèvera si violemment. Prier devant le cénotaphe, même si l'on ne croit en aucun dieu, simplement prier pour montrer que l'on n oublie pas, et que l'on n'oubliera jamais. En parler à nos enfants. Tout faire pour que cela ne se reproduise plus jamais. Avoir peur, se sentir oppressée, angoissée, enfermée, avoir envie d échapper a tout ça en sachant que l'on ne peut pas échapper à la réalité. Continuer à vivre en sachant.

1 kilo d'uranium en fission sur les 8 que contenaient Little Boy.
4000 °C au centre de la ville.
Un champignon de 12 km de haut
Une pluie noire atomique
350 000 vivants dans la ville ce jour-là, a 8h14.
140 000 morts entre le 6 août 1945 à 8h15 et la fin de 1945.



J'ai laissé mon coeur à Hiroshima.

17 juillet 2006

Tsuyu, la saison des pluies

Je viens de réaliser que cela faisait longtemps que je ne vous avait pas parlé du temps qu'il fait ici. Depuis presque un mois maintenant, depuis début juin et ceci jusque fin juillet, nous sommes en pleine saison des pluies. En japonais, on l'appelle "tsuyu" (梅雨) ce qui veut dire "la pluie des prunes". En effet, c'est à cette saison que les prunes sont prêtes à être cuillies et transformées en umeboshi. Personnellement, j'aime la pluie. Quand je suis arrivée ici et que les gens m'ont parlé de la saison des pluies, ça ne m'a pas effrayée plus que ça... Maintenant, je rêve de pluies quotidiennes... Mais pendant la saison des pluies (celle de cette année en tout cas), saison où les échoppes de parapluies fleurissent, on ne voit pas tellement la pluie... Et le temps est insupportable, c'est un véritable cauchemar: il fait chaud et humide. Taux d'humidité à Tokyo: 80% (aaaaaargh !!!)Température ces derniers jours: 30°C.

Vous êtes déjà allés dans un hammam : un truc de fou rempli de vapeur d'eau où vous crevez tellement de chaud que vous êtes CONTENT de passer sous la douche glacée ? Et bien ici, c'est comme ça toute la journée. C'est à peine si la nuit réussit à rafraîchir l'atmosphère (qui reste toujours aussi humide). Quand à la pluie, la plupart du temps, une grosse pluie d'orage qui ne dure que quelques minutes, elle rend les choses plus supportables pendant une dizaine de minutes puis l'atmosphère semble encore plus humide qu'avant! Moi qui déteste l'été, je dois dire que je suis particulièrement gâtée !

Mais alors, comment survivre en juillet au Japon? Et bien, en utilisant la climatisation à fond. Autant le dire, tous les endroits fermés sont climatisés: même mon appartement de 18m²! Lorsque l'on marche dans une rue bordée de magasins et que les portes automatiques s'ouvrent sous le passage d'un client, on sent l'air glacé s'engouffrer hors de la boutique pendant un dizième de seconde. Car si je comprends, vu le temps, pourquoi les Japonais utilisent la climatisation (qui est très polluante, rappelons-le), je dois dire qu'ils ont plutôt tendance à en abuser... Quand on monte dans le train où bien que l'on entre à la bibliothèque, dans un magasin, à l'université... quel choc par rapport à la température extérieure! Passer de 30°C à 15-20°C. Cela m'arrive très souvent d'avoir froid. D'autant plus que vu le temps, on ne s'embarasse pas d'un pull. C'est tout de même un comble d'avoir froid en été! D'ailleurs, le gouvernement s'inquiète du prix et de la pollution qu'entraîne la climatisation. Il recommande donc aux entreprises de fixer la clim' à 28°C (ce qui d'après moi est tout à fait correct) et aux gens de travailler en tenue décontractée, c'est à dire de tomber la cravate et la veste et pour les femmes, euh, je sais pas trop... de venir en maillot de bain? (oh, ce serait bien !)


C'est ce temps qui explique la présence des cafards que l'on trouve dans chaque maison japonaise (enfin pas dans mon appartement, assez bizarrement. J'imagine que c'est parce que les scolopendres les bouffent) et autres bébêtes qui apprécient la chaleur humide. Remède : ne plus ouvrir la fenêtre, utiliser une tonnes d'absorbeurs d'humidité et utiliser la clim' sans trop la pousser, celle ci ayanttendance à assécher l'air (et à rendre les gens malades, soit dit en passant...)

Ce traitement n'empêchera pas l'humidité de s'infiltrer dans tout l'appartement: vêtements, papier, livres, literie (beurk), nourriture (je vous raconte pas la tronche du pain que je congèle depuis plusieurs semaines à présent)... tout est atteint.

Allez, plus que trois semaines à supporter tout ça, et après, retour en France !

14 juillet 2006

Fruits de luxe...

Et ben dites donc, le cours de la pastèque,


du melon,



et de la pomme sont bien hauts cet été...



Pastèque = 3980 yens = 37 euros
Melon = 2500 yens = 27 euros
Pomme fuji = 259 yens = 1,70 euro

Bon allez, je vous rassure... J'ai pris ces photos dans un supermarché où les prix des fruits et des légumes sont bien plus hauts que chez les marchands de quatre saisons. Et puis en ce qui concerne la pastèque et le melon, il s'agit de fruits de très bonne qualité... mais bon, les pastèques où melons "normaux" restent de toute façon hors de portée pour mon porte-monnaie...

13 juillet 2006

Umeboshi

J'adore les umeboshis. Je sais que la plupart des étrangers les détestent ou les apprécient sans plus, mais moi je les adore. Ah oui, au fait, qu'est-ce que c'est une umeboshi? Ca s'écrit comme ça: 梅干し. Donc pour les otaku: 梅 = ume veut dire "prune" en japonais. En français, on les appelle "abricots du Japon", mais les Français sont des ignares, c'est bien connu. Et puis 干し = boshi dans ce cas signifie "séchée". Umeboshi serait donc une prune séchée? Que nenni les amis, il s'agit en fait d'une prune saumurée séchée, nuance.

Il existe différents types d'umeboshi: la plupart sont très salée à cause de la saumure mais également très acides puisqu'elles sont cuillies vertes. D'autres sont plus sucrées, soit parce qu'on a attendu qu'elle mûrisse un peu avant de les saumurer, soit parce qu'après les avoir séchées, on les fait mariner dans un mélange d'eau et de miel (on les appelle alors "hachimitsu umeboshi" (はちみつ梅干し. "Hachimitsu" veut dire "miel").
Il y a quelques temps, je suis tombée sur une petite échoppe d'umeboshi à Ginza, un quartier très chic. Sur les murs, des photos de la propriétaire en compagnie d'acteurs qui viennent acheter leurs umeboshi de luxe. N'empêche qu'après avoir goûté, je suis repartie avec UNE umeboshi dans un petit sachet. Ca m'a coûté cher, mais c'est tellement bon. Je ne l'ai pas encore mangée. Il faut savoir que du fait de leur préparation, les umeboshis se conservent très très très longtemps.

Les umeboshis sont riches en calcium, fer et potassium . Les Japonais leur attribuent de nombreuses vertues thérapeutiques. On dit "umeboshi le matin maintient loin du médecin". Ou un truc comme ça. D'après ce site (en anglais), l'umeboshi est la panacée universelle. Elle permet de soigner la gueule de bois, la mauvaise haleine, les nausées du matin, la constipation, le manque d'appétit, les aigreurs d'estomac et autres remontées acides, les problèmes d'intestin, la fatigue, la vieillesse (sic!)...

On peut tremper une umeboshi dans son thé ou bien dans de l'eau chaude. Personnellement, je n'ai jamais essayé mais ça me tente bien... De toute façon, habituellement, on les mange comme accompagnement du riz. On trouve des onigiris (des boules de riz entourées d'une feuille d'algue nori) fourrées à l'umeboshi. C'est sans doute l'un des plus populaires d'ailleurs. La couleur naturelle des umeboshi est le marron (comme sur la photo si dessus) mais elles sont souvent teintes en rouge avec des feuilles de shisho, une plante japonaise dont les feuilles rougissent en automne. Dans les bentô (boîte repas), on trouve souvent une umeboshi en plein centre du riz pour figurer le drapeau nippon.

Beaucoup de Japonais préparent leurs umeboshis à la maison. Alors pourquoi pas moi ? Après avoir fouillé sur internet et dans mon supermarché, j'ai trouvé une recette que j'ai testée. Vous pourrez tester chez vous si vous mettez la main sur des umes japonaises...

Il vous faut simplement un kilo de prunes et 180 g de sel. Moi, j'ai choisis de petites preunes, comme celle sur la photo du bentô.

D'abord, on lave soigneusement les prunes : allez, hop, toutes à la flotte ! On peut aussi les faire tremper, mais je ne l'ai pas fait.



Il faut ensuite les sécher patiemment une par une et enlever la petite partie noire qui se trouve à l'endroit où elles étaient rattachées à l'arbre. On en profite pour les trier en même temps... Je vous raconte pas comme c'est long de sécher un kilo de prunes une par une. Je comprends maintenant pourquoi le Japon affiche un taux de suicide si haut...


Ensuite, ça se corse. Je vais vous expliquer le principe: on va placer les prunes dans du sel et en même temps, faire pression sur elles pour que le liquide qu'elles contiennent sortent. Les japonais utilisent souvent une jarre de faience, un saut de bois ou bien un bocal en verre. On y étale d'abord une couche de sel au fond, puis on alternet une couche de prunes et une couche de sel. On place ensuite une assiette ou un couvercle par dessus le tout puis un poids. Il faut que le poids soit plus lourd que les prunes. Ca donne ça chez moi:

J'ai mis un sac plastique rempli d'eau comme poids. Ensuite, on doit placer les prunes dans un endroit frais et sec. Avec le temps qu'il fait, ça n'est pas très facile, mais ma prof m'a dit que les Japonais les plaçaient au fond du placard à futon. J'ai suivi sont conseil.

Il ne reste plus qu'à attendre en espérant que les prunes ne moisissent pas. Les prunes sont cueillies durant la saison des pluies. Il faut attendre le retour du beau temps pour pouvoir les faire sécher... Fin juillet.

Après seulement deux jours, mes prunes étaient déjà toutes ridées et avaient déjà bien dégorgé.


Je dois à présent (après trois semaines) ajouter le feuilles de shiso pour teindre mes prunes en rouge. je vous tiendrai au courant... mais à mon avis, mes prunes seront immangeables.

07 juillet 2006

Tanabata

Le 7 juillet au Japon, on fête Tanabata, le festival des étoiles (星祭り, hoshi matsuri) . Tanabata (七夕 pour les otakus) veut dire "septième nuit". Ben oui, c'est la septième nuit du septième mois, c'est pour ça. Han, les Japonais, ils sont trop logiques !

Alors toi, ami-lecteur, tu te demandes sûrement (parce que je te connais): "Mais qu'est-ce que c'est encore que cette fête japonaise qui n'est même pas un 14 juillet ou bien un 25 décembre?!?" Et bien rassure-toi, je m'en vais te répondre avec mon ton guilleret habituel. Pour cela, je vais encore te raconter une jolie légende, même que tu pourras faire ton feignant/ta feignante et la répéter à tes enfants ce soir pour qu'ils s'endorment, comme ça, ça t'évitera de leur raconter une 28 769ème fois le petit chaperon rouge.

Il s'agit en réalité d'une légende chinoise que les Japonais ont adoptée:

Orihime (Véga en français) était une des sept filles du roi des cieux. Elle était renommée pour son habileté et avait pour tâche de tisser la trame du ciel en fonction des saisons. Mais la tisserande un jour d'ennui décidade descendre sur terre pour se changer les idées. Elle y fit la rencontre de Hikoboshi (Altaïr en français), le bouvier. Ils tombèrent immédiatement amoureux l'un de l'autre. Le roi des cieux, pour récompenser sa fille de son bon travail l'autorisa à épouser le mortel et à rester auprès de lui, sur terre. Pour cela, elle devait cependant continuer de tisser la trame des cieux. De l'union de la tisserande et du bouvier union naquîrent un garçon et une fille. Mais quelques temps plus tard, la tisserande, tant à son bonheur commença à négliger son travail tandis que le bouvier ne s'occupait plus de ses bêtes. Le roi des cieux, furieux que sa fille n'ait pas respecté sa parole, envoya un génie pour la ramener dans les Cieux. Séparée de son mari et de ses enfants bien aimés, la tisserande se mit à pleurer. Le bouvier, accompagné de ses enfants, se mit à se recherche mais le roi des Cieux, pour l'empêcher d'atteindre son royaume traça une large rivière aux eaux tumultueuses en plein milieu du ciel : la Voie Lactée. Arrivé au bord de la rivière, apercevant sa belle sur l'autre rive, le bouvier refusa d'en quitter le bord. La tisserande quant à elle, continuait à pleurer de désespoir, incapable d'exécuter son travail. Devant tant de tristesse, le roi des Cieux accorda à sa fille et son mari de se retrouver une fois l'an.

Aux environs du 7 juillet, chaque année, Vega et Altaïr, habituellement séparés par la Voie Lactée, se rappoche étrangement l'une de l'autre. C'est le jour où la tisserande et le bouvier se retrouvent.

Au Japon, de nombreux festivals sont organisés pour célébrer la nuit du 7 juillet. Les réjouissances varient en fonction des villes, mais on y retrouve une base commune. Quelques jours avant le 7, les gens (et surtout les enfants) écrivent un voeu sur une bandelette de papier coloré puis l'accrochent à une branche de bambou. On peut voir ces branches de bambou un peu partout: dans la rue, devant les maisons, dans les sanctuaires et même à mon université. On dit que ce jour-là, les étoiles amoureuses, heureuses de se retrouver, réalisent les souhaits des mortels. A la fin de la fête, les branches seront jetées dans l'eau d'une rivière pour que les voeux puissent se réaliser.

La semaine dernière, au sanctuaire d'Asakusa, les enfants accrochaient déjà leur voeu à une branche de bambou:



Ils se sont ensuite rassemblés sous la branche de bambou que l'on a secouée au-dessus d'eux.

Puis ils ont entonné une chanson qui parle de la légende.


Ca fait un sacré paquet de voeux dont les étoiles vont devoir s'occuper quand même.

06 juillet 2006

Karaoke a la maison


Pour tous les fans de karaoke et surtout pour ma soeur qui me tanne pour obtenir ce qu'elle veut depuis plusieur semaines maintenant: voici les paroles retranscrite de "Natsumatsuri' par le groupe "White berry".

Pour les puristes qui me feront remarquer que ma transcription en caractères romains du japonais est incorrecte, je répondrai: "laissez-moi tranquille et retournez jouer aux jeux vidéos et lire vos mangas". Car cher public, j'ai tout retranscrit pour que ce soit facile à prononcer.

Quelques détails en ce qui concerne la prononciation cependant:

Toutes les lettres se prononcent comme en français.

Veillez à bien séparer les voyelles les une des autres.

Le "j" se prononce "dj"

Le "sh" se prononce "ch".

En cas de -n- il suffit de prononcer un "n" en fermant la bouche. Ce sera peut-être la seule difficulté.

Tout cela est sans doute très approximatif, mais l'important, c'est de rigoler. Donc, ami lecteur, il ne te reste plus qu'à passer le clip et chanter à tue-tête en te trémoussant devant ton ordinateur. Comme moi au karaoke, quoi. Et puis hop, soyons fous, je rajoute le clip, comme ça, vous n'aurez pas besoin de retourner en arrière dans le blog.

Kimi ga ita natsu wa, to-o-i yume no naka
Sora ni kiete-e-ta uchiage hanabi

Kimi no kami no kaori hajiketa
Yukatazugata gamibushi sugite
Omatsuri no yoru wa mune ga sawaida yo
Hagure so-o-na hitogomi no naka
“Hanarenaide” dashikaketa te o
Poke-e-to ni irete nigiri shimete ita

Kimi ga ita natsu wa, to-o-i yume no naka
Sora ni kiete-e-ta uchiage hanabi

Kodomo mitai ki-n-gyo sukuini
Muchu-u ni na-a-te sode ga nureteru
Mujakina yokogao ga totemo kawaikute
Kimi wa sukina watagashi ka-a-te
Go kigen da kedo sukoshi muko-o ni
Tomodachi mitsukete hanarete aruita

Kimi ga ita natsu wa, to-o-i yume no naka
Sora ni kiete-e-ta uchiage hanabi

Ji-n-ja no naka ishidan ni suwari
Boya-a-to shita yami no naka de
Zawameki ga sukoshi to-o-ku kikoeta
Se-n-ko hanabi ma-a-chi o tsukete
Iro-n-na koto hanashita keredo
Suki da-a-te koto ga ienaka-a-ta

Kimi ga ita natsu wa, to-o-i yume no naka
Sora ni kiete-e-ta uchiage hanabi

Kimi ga ita natsu wa, to-o-i yume no naka
Sora ni kiete-e-ta uchiage hanabi

Sora ni kiete-e-ta uchiage hanabi

05 juillet 2006

Scolopendre

Cette petite horreur s'est invitée dans mon lit samedi, soir. Je ne vous raconte pas le bond que j'ai fait quand je l'ai vu se tortiller au creux de mon futon. Heureusement, Shannon est venue à la rescousse avec son balai (à deux heures du mat', merci encore Shannon, tu m'as sauvé ma vie!). Entre temps, Monsieur Moche a eu la mauvaise idée de se planquer sous la plinthe : impossible de l'occire à coup de balai. Solution shannonesque: on met du gros scotch tout le long de la plinthe pour qu'il ne puisse pas sortir. Je ne l'ai pas revu depuis mais je fais bien attention quand je marche pieds nus, je vérifie mon futon avant de me coucher, et surtout je vérifie les murs et le plafond car j'ai trop peur qu'une scolopendre ne se laisse tomber sur moi pour venger la disparition de son petit frère chéri.

Cette charmante petite bête (mukade en japonais) est plutôt rare, notamment dans les maisons. Ma copine Sayaka m'a dit qu'elle n'en avait jamais vu ! Mais elles peuvent mordre et injecter du poison. Merci bien ! On m'a dit que si je me faisais mordre, je devais aller voir un médecin. Heureusement, cela arrive plutôt rarement. Bon, allez, voyons le bon côté des choses: ils se nourrissent d'insectes et notamment de cafard. Il faut dire que les cafards dans les maison sont très fréquents au Japon. Mais moi, je n'en ai pas encore eu. Pourvu que ça dure ! J'espère que vous ne ferez pas de cauchemar à cause de moi cette nuit...

03 juillet 2006

Ouuueeee !!!

Bravo meine Schwester, je suis super fière de toi. Et la statue qui fait peur aussi (le sculpteur avait picolé ou quoi ?) Toutes mes félicitations et une tonne de bisous avec !

Toujours bon pied bon oeil


Coucou les gens,

Non non, je ne suis pas morte dans un tremblement de terre... Je n'ai pas non plus laissé tomber ce blog : c'est juste que le déménagement me fait perdre un temps libre qui était déjà rare . Je passe désormais chaque jour deux heures dans les transports en commun. Et puis avouons le, j'ai préféré sortir ce week end plutôt que de finir de déballer mes affaires dans le nouvel appartement. Mais allez, je vous promets, je vais faire des efforts pour recommencer à poster des billets plus régulièrement.


A bientôt !

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