Jardin Hama Rikyuen
Aujourd'hui commence la "golden week", au Japon : quatre jours fériés qui s'enchaînent et donnent en réalité une semaine de vacances pour pratiquement tous les Japonais. Mon université est fermée et je suis en vacances. Je n'ai pas trop envie d'écrire ce soir, j'ai envie de ne rien faire, de me coller devant mon ordinateur et regarder un dvd en mangeant du chocolat. Je suis sûre que cela vous est déjà arrivé, alors bon, ne vous plaignez pas si je fais court.




On chassait très souvent le canard dans cet étang (celui de droite sur la carte) entre 1778 et 1944. L'étang est entièrement entouré de végétation. Bon, je n'y connais rien à la chasse aux canards, hein, mais j'imagine que c'est pour pouvoir se planquer et leur balancer une flèche sans qu'ils ne se rendent compte de rien, les pauvres...
D'ailleurs, un peu plus loin, on trouve une stèle pour honorer la mémoire de tous les canards tués. Elle fut placée ici à la demande d'un fauconnier : Yoshiro Tobe, qui appartenait à la Maison Impériale.

Je vous ai dit qu'il pleuvait fort !

Le deuxième étang est traversé par une passerelle de bois. Les promeneurs passent sous une treille de glycines. Malheureusement, ce jour-là, il n'y en avait pas beaucoup. Moi je m'en fiche, hein, de toute façon j'aime pas ces fleurs.

Le jardin se trouve dans le quartier des médias de Shiodome, entouré d'immenses gratte-ciels.


Voici le pavillon de thé Nakajima, fidèlement reconstruit après sa destruction durant la guerre. Pour 500 yens (3,50 euros), on peut assister à la cérémonie du thé et déguster des pâtisseries (souvent très fâdes d'ailleurs) C'est charmant, non ? Le cadre est vraiment magnifique, vous ne trouvez pas ? Et bien regardez cette photo :

Mais c'est vrai qu'au fur et à mesure de la promenade, on oublie les gratte-ciels et on se concentre uniquement sur les décors magnifiques que le jardin offre à nos yeux.

Je trouve tout de même un avantage à la pluie : pouvoir vous présenter les anciennes goutières japonaise. Il s'agit d'espèce de petites coupes de métal percées en leur fond et reliées les unes aux autres par une longue chaîne. Elles sont fixées au coin des toits.

L'eau s'écoule le long de la chaîne, on la voit passer à travers chaque petite coupe pour finalement retomber dans un bassin de pierre. C'est bien plus joli que les vieilles goutières françaises...

Tout ça sous l'oeil d'un des gros chats qui peuplent le jardin, bien à l'abri sur un banc du "coin fumeurs". 
Une dernière photo avant de s'en aller... Evidemment, il s'est arrêté de pleuvoir deux minutes après que je sois partie.

Note 1: Lorsque je poste beaucoup de photos comme dans les billets précédents, vous préférez que je les place au sein du billet ou bien que je crée un album photo, ou bien les deux ? Donnez-moi votre avis.
Note 2 : J'ignore pourquoi, mais aujourd'hui, blogger refuse d'afficher les sauts de ligne. Je suis désolée de la gêne occasionnée.
Sans le savoir, vous avez peut-être déjà entendu parler du sanctuaire Yasukuni si vous lisez les articles concernant le Japon dans les journaux français. Vous allez comprendre pourquoi tout à l'heure. Tout d'abord, je vous fais un petit cours d'histoire comme d'habitude:
... il faut longer une longue allée bordée d'immenses lanternes de pierre appelées "ishidôrô" : 




Des trucs très utiles, genre des visages de poupées (je trouve ça super flippant, je sais pas pour vous, mais les poupées ça me fait peur... Peut-être à cause de Chukky, film que je n'ai jamais vu, rien que l'affiche du film "le fils de Chucky" dans le métro l'année dernière me donnait envie de vomir)
Il y a lui aussi, mais il est pas à vendre ... J'ai cru qu'il allait me tuer quand je l'ai pris en photo, mais en fait non, il était sympa. Il joue du shamisen, un instrument à trois cordes japonais. Pour faire vibrer les cordes, il utilise une espèce de spatule en bois.
Quand on pénètre dans l'enceinte, la première chose que l'on voit, se sont de nombreuses plantes en pots sur un présentoir. Je pensais qu'elles représentaient les défunts. Je suis poétique, uh uh uh. En fait, il s'agit tout simplement d'un marché aux plantes.
Heureusement, il y avait tout de même du spectacle puisque ce jour-là, avait lieu une représentation de danses. Je vous rappelle que certains sanctuaires possèdent leur propre scène. Musique traditionnelle ou musique populaire au choix... 

Au dessus de l'étalage, sont toujours présentées les différentes amulettes avec leur fonction et leur prix. Le bonheur n'est pas donné, s'pas?

Et voici des "omamori" typiques, de petites amulettes à l'intérieur desquelles se trouve une incantation. Le commerce du bonheur est florissant au Japon. 

On peut entrer dans le hall du musée sans payer pour admirer un avion, une vieille locomotive, et des canons ou un truc comme ça: un truc pour tuer les gens, quoi, et puis surtout, pour acheter des souvenirs dans la boutique. Ce sont des souvenirs assez guerriers et patriotiques:
Sous-verres et mugs assortis, 









